Fondé en 1991, le Réseau C.U.R.I.E est une association dédiée à la valorisation de la Recherche : http://www.curie.asso.fr/-C-U-R-I-E-
Le Réseau C.U.R.I.E. a pour vocation de stimuler les échanges et les rencontres entre professionnels de la valorisation et le monde socio-économique. Il est composé de :
103 membres actifs : 75 universités, 20 écoles d'ingénieur, 8 organismes de recherche directement impliqués dans la gouvernance du réseau
40 membres associés : cabinets de conseil, industriels, capitaux risqueurs et structures de transfert de technologies diverses qui s'impliquent dans toutes les activités opérationnelles du réseau.
Afin de développer les coopérations entre la recherche publique et le monde socio-économique et de favoriser les échanges des membres sur les bonnes pratiques de la valorisation, le Réseau C.U.R.I.E. :
Le réseau comporte plusieurs commissions, dont une Commission SHS, présidée par Béatrice Viale : beatrice.viale@univ-rennes2.fr
Présentation sur le site web du Réseau (version 19 novembre 2010) : http://www.curie.asso.fr/-Commission-SHS-
« Les Sciences de l'Homme et de la Société, les lettres, les langues et les arts sont représentées dans la majeure partie des universités françaises et 12 d'entres elles sont spécialisées dans ces domaines.
Les activités de valorisation des résultats de recherche sont importantes, notamment en termes de retombées économiques, sociales, politiques, culturelles,.... Les résultats de recherche en Sciences de l'Homme et de la Société sont également sources d'innovations sociales, organisationnelles... Elles sont incontournables pour comprendre l'impact des innovations technologiques, les décrypter, imaginer et construire d'autres applications ou d'autres usages.
Néanmoins, même si certaines de ces activités sont porteuses d'innovation, il faut reconnaître que l'impact de ces activités sur le milieu socio-économique est difficile à mettre en lumière et à quantifier. Comment mesurer, par exemple, l'impact de l'aide à la décision apportée par des chercheurs à des décideurs politiques ?
La valorisation nécessite la mise en place de dispositifs de transfert adaptés à chaque projet, à chaque type de partenaires : grands groupes industriels, PME, associations ou encore collectivités territoriales, Ministères...
Elle nécessite également des modes de protection des résultats de la recherche, des méthodes et des pratiques ad hoc. Certains sont en cours, d'autres sont à inventer et l'exemple de nos collègues étrangers peut être une source d'inspiration déterminante.
Mutualiser des connaissances et des bonnes pratiques entre collègues français et étrangers et mettre en place des actions concrètes visant à illustrer les opportunités de la valorisation en SHS :
Elaboration de documents types (contrat de communication de savoir-faire, accords de consortium ...)
Rencontres avec des collègues étrangers (belges et québécois)
Organiser un séminaire annuel « Rencontre chercheurs, acteurs de l'innovation » en région
Élaboration d'une offre de compétences des labos de SHS (dans une perspective proche de celle de FTT) à partir de fiches projets
Mener une réflexion sur des thèmes de valorisation dans le domaine des SHS sur les sujets suivants :
Les indicateurs de la valorisation des résultats de recherche : contacts avec l'OST
Développement des conventions CIFRE
La création d'entreprises
L'apport des SHS aux sciences « dures » : recensement d'exemples de partenariats au niveau national et international (projets du PCRD,...)
« Le droit d'auteur et l'enseignant-chercheur », réflexion en partenariat avec la commission juriste
Recensement des études et travaux de recherche menés sur la question de la valorisation et l'innovation. »
La commission a publié, à l'occasion du Congrès C.U.R.I.E. des 7, 8 et 9 juin, à Grenoble, une plaquette sur La valorisation en SHS. Un domaine en plein essor, recensant des réalisations et produits de valorisation en SHS.